Rockstar entend bien faire de son nouveau bébé le jeu de la décennie. Pour ce faire, il faut que le studio excelle dans ce qu’il sait faire le mieux, c’est-à-dire la création d’une ville aussi vivante que possible en laissant le joueur s’épanouir en toute liberté.
Les infos d’un ancien de chez Rockstar
Mike York a été animateur chez Rockstar entre 2012 et 2017. Il a été crédité sur Grand Theft Auto V et GTA Online, sur lesquels il a donc travaillé. C’est lui qui, à la sortie du trailer de Grand Theft Auto VI en décembre 2023, a annoncé “quand vous y jouerez, ça ressemblera vraiment à ça”. Dans une interview chez Kiwi Talkz (mystérieusement effacée depuis), l’animateur expliquait que le prochain opus de Grand Theft Auto ne tournera pas à 60 FPS et qu’il faudra attendre une version PC du titre pour atteindre ce niveau.
Du jamais vu pour un monde ouvert ?
Toujours chez Kiwi Talkz, Mike York a fait mention de l’open world de GTA 6 en le comparant à ce qu’a fait CD Projekt sur The Witcher 3 : Wild Hunt.
Alors que The Witcher plonge le joueur dans un monde fantastique, GTA 6 prend place à Vice City, un réplica de Miami. Ce cadre choisi par Rockstar se doit de répondre aux actions du joueur, “comme une ville humaine”, explique York. Une chose est sûre, GTA 6 débordera de vie et d’interactions et on le voit bien dans le trailer, ne serait-ce qu’à travers la faune, des activités telles que le braquage, la vie pénitentiaire de Lucia ou les PNJ éméchés.
Un défi que Rockstar entend bien relever
Le défi qui se présente ici à Rockstar est de réaliser un jeu d’une telle ampleur sans bugs. Un objectif sur lequel Rockstar travaille d’arrache pied. Mike York explique qu’à l’époque à laquelle il y était interne, les employés testaient GTA 5 pendant huit à dix heures par jour. De plus, le studio est connu pour s’investir à fond dans ses projets, financièrement parlant. Si Red Dead Redemption 2 aurait coûté plus de 800 millions de dollars, il serait question pour GTA 6 d’un budget de 1 à 2 milliards de dollars.
